Darwen

Vous :

Pseudo : Elliar, Délos, Darwen
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Votre personnage :

Nom : Regonir (Mais ne l'utilise pas)

Prénom : Darwen

Âge : 17 ans

Race : Humain

Clan : La Compagnie de Dragonica/Voleur de Laderume (quand il s'en souvient)

Emploi : Capitaine de la Compagnie de Dragonica, Guerrier Mercenaire, Héros à mis-temps

Description Physique :

Darwen est un homme, tout juste sorti de l'adolescence. Du haut de ses dix-sept ans et de son mètre quatre-vingts, il est Humain jusqu'au bout des ongles et fier de l'être, malgré les quelques caractéristiques assez particulières qui lui sont propres. Elles ne se trahissent d'ailleurs pas dans son apparence physique, qui est celle d'un gars en pleine santé, façonné par une vie qui, bien que courte, a été généralement passée sur les routes. Plein de vigueur et d'enthousiasme, notre Héros est plutôt joli garçon sans posséder une beauté fatale. Doté de cheveux d'un blond très clair, tirant presque sur le blanc, couleur du Soleil figée dans une chevelure qu'il a marqué de son regard incandescent bien des années au part avant, bouleversant à jamais la vie de leur propriétaire.

La dite chevelure est coiffée en queue-de-cheval à l'arrière, dans le respect d'une vieille tradition guerrière, lui arrivant un peu plus bas que les épaules et retenue par un anneau de bronze ouvragé. A l'avant, seules quelques larges mèches tombent de chaque côté de son visage qui possède encore le charme tonique de la jeunesse, l'une d'entre elle, rebelle, tombant même entre ses yeux. Au fond de ceux-ci, qui sont d'un vert profond, on peut lire une confiance en soit sans limites et une joie de vivre qui n'en connait guère plus. Cette face dans son ensemble, de son sourire à son regard en passant par ses expressions ou même ses traits, rayonne d'un charisme qu'on pourrait, avec de l'habitude, deviner être un don divin... Si c'est bien un don.

Cela fait en effet partie de toute une bénédiction qui a façonné l'existence entière de Darwen. Celui-ci est un Héros Solaire, un Elu de Pandion, même s'il se fiche comme d'une guigne des volontés du Dieu. Sa puissance physique et même son aura sont liés à la course de l'Astre du Jour dans le ciel. Alors que quand il est couché le jeune homme est un Humain plus ou moins normal, plus il s'approche de son zénith et plus ses capacités se développent. Et lorsqu'il y arrive, il est presque invincible au corps à corps, la seule solution restant la Magie, et encore ! Le Soleil régénère aussi ses forces, remplissant ses réserves et guérissant ses blessures, ce qui lui donne une confiance en lui peut-être un peu exagérée... Même de nuit !

Au-delà de ce pouvoir qui possède quelques autres caractéristiques, qu'il ne connait pas ou soupçonne à peine pour la plupart, car il néglige plutôt son entraînement dans ce domaine par rapport à ce dont il aurait véritablement besoin, Darwen est un bon guerrier. Il ne compte pas que sur ses capacités surnaturelles, même si elles tiennent une grande place dans la plupart de ses « stratégies ». Doué pour le maniement de l'épée, il a des notions de combat d'autres genres, mais elles sont plutôt rouillées. En effet, au combat il utilise sa lame, Gwylion. Arme de bonne taille, à l'origine à deux mains, il sait pourtant la maniée d'une seule, encore qu'il n'use pas d'autre arme, surtout dans les heures les plus chaudes du jour, quand ses forces sont augmentées.

C'est une épée de bonne taille, à la poignée plutôt longue, taillé dans un métal qui fût peut-être jadis du bronze, en aillant l'aspect mais pas les propriétés, étant aussi résistant que de l'acier. Sculptée avec art, elle se termine en forme de couronne, même si son porteur n'a aucune prétention de royauté. Sa garde est ornée de deux ailes blanches, en véritables plumes, qui sont bien plus que cela, puisqu'elles peuvent s'étendre jusqu'à atteindre une envergure impressionnante. De là, elles sont capables d'emmener Darwen dans les airs mais aussi de former une protection contre les coups, car elles sont aussi solides que le reste de l'arme, ce qui lui a plusieurs fois sauvé la mise face à des flèches ou au bord d'un précipice.

Elle s'orne également d'une Pierre de Rappel, une roche d'un vert pure, ressemblant un peu à une émeraude, liée à notre Héros : il est capable de l'appeler à lui à tout moment. L'arme dans laquelle elle est enchâssée se téléporte alors jusqu'à son porteur légitime dans un éclaire vert. Quand elle est « activée », elle brille d'une lueur verte, elle aussi, et colore les plumes des ailes de l'épée d'un bleu-vert qui se décline en différentes teintes, restant blanche sur certaines bandes. C'est donc un objet précieux, impossible à voler en plus du reste. Gwylion a permis à Darwen de développer un style de combat supplémentaire un peu particulier, la lancer de lame ! Avec une bonne précision, il lance l'épée sur ses adversaires, pour la rappeler ensuite juste à temps pour parer le prochain coup.

La lame elle-même, enfin, est du meilleur acier, impossible à briser pour ce qu'en sait l'Elu de Pandion. Si les bords sont de la bonne couleur, le coeur lui est d'un rouge qui n'est pas sans rappeler le sang frais. Notre Héros possède une seconde Pierre, enchâssée dans son armure, et dotée des mêmes propriétés. Entièrement noire, elle est faite d'un matériaux inconnu, qui possède une résistance légèrement plus grande que celle de l'acier et est moins lourd que celui-ci, sans autre particularité que d'être plus sombre que la plus sombre nuit, ce qui peut offrir un certain contraste qui tranche avec le caractère solaire de sa personnalité et de son apparence. Toutefois, ce contraste, loin d'être néfaste, ne fait que le rendre plus lumineux encore.

L'armure en elle-même, plutôt du genre légère, lui donne une grande liberté de mouvement. La pièce principale, où se trouve la Pierre, est une cuirasse qui protège le dos et le torse ainsi que les épaules et le coup. Ensuite viennent de larges protections pour les cuisses, détachées du reste, sur lesquels est passée une ceinture de cuir à boucle de bronze en forme de Lion, agrémenté d'une sorte de « jupe » militaire rouge vif, en plaque articulée pour la souplesse. Le symbole se retrouve également sur ses jambières-bottes. Les deux derniers éléments de l'ensemble sont la tête de Lion sur son épaule droite, dotée des plumes qui se teintent de bleu et de vert lors de l'activation de la téléportation, ainsi que les gants de combat, renforcés de protections rouges, frappée elle d'un bélier chargeant droit devant.

Description Mental :

Malgré toutes les épreuves qu'il a subies et toutes les émotions qui l'ont traversées, Darwen est aujourd'hui un être joyeux et relativement insouciant. Prenant la vie du bon côté, il la croque également à pleines dents, bien décidé à profiter pleinement du temps qui lui est imparti sur cette terre, et plus encore de la force qui anime ses membres maintenant, au temps où il sort de la jeunesse et entre dans l'âge adulte. Animé d'une force morale à toute épreuve, il ne se laisse jamais abbatre, et une sa résolution est telle, comme un fleuve impossible à arrêter, qu'elle entraîne souvent ses compagnons derrière lui à son fameux cris de guerre « En avant, en avant, Dragonica ! A la mort ou la victoire, la vie nous tend les bras ! ».

Pas stratège pour deux sous, ses pouvoirs le poussent généralement à foncer dans le tas sans plus se poser de question... Certes, sur le coup de midi cela peut paraître sensé, mais il réagit de même au beau milieu de la nuit, ce qui est beaucoup moins approprié. Il ne faudrait pas pour autant le croire idiot, car il n'est pas dépourvu d'intelligence. Quand la vie de ses compagnons est en danger, il est capable de prendre des décisions rapidement. Du reste, c'est souvent lui qui tranche les différents en pleine bataille, faisant généralement preuve d'un grand bon sens dans ses choix. Malheureusement, il n'est capable d'un tel comportement que dans des situations de combat, et le reste du temps il est parfois tout bonnement insupportable.

Il est pourtant doté d'un grand charisme, d'une sorte d'aura, surtout quand il est nimbé des rayons solaires. Capable de convaincre les masses guerrières, il communique son courage à ceux qui l'entoure, son assurance touchant presque à l'inconscience ce propageant rapidement de proche en proche, quoi qu'en perdant sans doute un peu de la folie vive qui l'habite dans l'esprit de notre Héros. Un peu gamin sur les bords, il s'amuse souvent en défiant des hommes à une quelconque épreuve de force physique au petit matin, avant de leur proposer une revanche avant le repas de la mi-journée, en pariant une coquette petite somme d'argent qu'il prendra sa revanche, se réjouissant à l'avance de sa victoire assurée.

Sa joie de vivre lui permet d'oublier en grande partie tout le mal qu'il a eu à souffrir à cause de sa « bénédiction ». En fait, il a fait de toutes ses expériences des forces, ce disant que s'il a tout endurer jusqu'ici, c'est bien pour profiter de la vie ! Bon vivant, il a un énorme appétit, bien qu'en théorie la lumière de l'Astre du Jour suffise à tous ses besoins, et c'est également un grand amateur de bière à l'occasion, passant des nuits entières à se saouler. Mais tout cela n'est qu'accesoire, et le véritable soutient de sa vie, c'est la saine camaraderie instaurée entre lui et les autres membres de la Compagnie de Dragonica. Il tient beaucoup à chacun de ses frères et soeurs d'armes, chacun aillant sauvé la vie des autres plusieurs fois d'une manière ou d'une autre.

Amateur de défis, il a plus d'une fois dû encourir les foudres de l'un ou l'autre de ses compagnons pour avoir négligé le moment de la journée et avoir parier quelque chose de valeur qu'il a perdu, il ne les mettra pourtant jamais en danger réel, ou tout du moins pas intentionnellement. Ecoutant la plupart du temps leur avis, il lui arrive aussi de n'en faire qu'à sa tête, à la grande exaspération de certains. Mais le pire reste quand il entre dans une véritable rage. Bien qu'il soit très dur de le mettre dans cet état, il dévaste alors presque tout sur son passage jusqu'à ce que sa fureur soit apaisée, ce qui peut prendre du temps. Si cela arrive en milieu de journée, il se transforme alors en véritable machine à donner des coups, et il vaut mieux s'écarter de son chemin... Avec un gros écart !

Pourtant, même ainsi, il ne fera jamais de mal à ses amis, ou tout du moins en est-il persuadé. Entre tous, il tient particulièrement à sa petite soeur, Leïla, avec qui il a partagé son funeste destin, des liens inaltérables étant venu renforcer encore un peu plus ceux du sang. Amoureux de la belle Cassandra de la Nuit, il sait que cet amour est réciproque, même s'ils ont parfois du mal à l'affirmer. Ca dépend des jours. Leurs caractères et leurs dons sont certes divergents, mais ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre est au-delà de ses considérations. Darwen est également conscient de l'attirance que la jolie Manila à pour lui, même si elle sait très bien que son coeur est pris, et il espère, dans ses plus grands moments de bon sens, qu'elle ira plutôt vers Anrial.

Celui-ci, libre et insouciant, s'associerait de son avis très bien avec elle... Mais là encore, le manque de profondeur occasionnel de notre Héros se fait sentir... Quant au dernier membre Humain de la Compagnie, Ilvano, il respecte ses qualités de stratèges, de guerrier et d'ami. Dernier membre Humain, car il en reste un autre, le Dragon Maudit Stravo, pour qui il s'est pris d'affection il y a longtemps, les deux compères partageant d'ailleurs à présent un lien mental, en plus de la nourriture que l'Elu de Pandion se fait escroquer par les airs tout mignons de l'éternel dragonneau, qui ne se gêne pas pour profiter de l'un des rares avantages de sa condition, avec lui comme avec tous les autres d'ailleurs.

En dehors de ça, Darwen à d'autres attaches, bien sûr. Très peu attaché à sa soit-disant mission de Héros Solaire envoyé par le Dieu du Jour, il préfaire vivre sa vie de mercenaire et de « chef ». Par contre, il tient énormément à son arme, Gwylion, à son armure ainsi qu'à son fidèle destrier, le puissant et fier Tlivien... Sans oublier la liberté dont il est épris, comme tous les siens !

Passé :

Notre histoire commence il y a dix-sept ans de cela, dans l'Empire de la Vagria. Pour être plus précis, elle commence dans une petite agglomération du sud... Oh, et par une nuit. Toutes les bonnes histoires commencent toujours par une nuit, vous ne le saviez pas ? Cette nuit touchait à son terme et, loin, au bout de l'horizon, le ciel commençait tout doucement à s'éclaircir, quand le cri de souffrance la déchira comme l'aurait fait une lame acérée. Un cri qui exprimait la douleur, certes - comment aurait-il pu ne pas le faire ? - mais aussi, et surtout pour ce qui nous intéresse, la délivrance. Car, alors que l'aurore pointait au bout du monde et que le Soleil consentait enfin à sortir de son sommeil, une nouvelle vie fût offerte au monde... Si « offerte » est bien le bon mot.

Mais de cela, il faudra discuter plus tard, pas à ce stade. A ce stade, cette nouvelle vie était celle d'un enfant beuglant à plein poumons, qui eut, pour première vision, les rayons de l'Astre Diurne qui lui tombaient sur le visage, et donc en plein dans les yeux, ce qui pouvait en partie expliquer la force étonnante de ses cris. La sage-femme le détourna de l'éblouissante lumière et il se calma un peu, devenant complètement silencieux quand on le mit dans les bras de sa mère. Sur son crâne, on pouvait déjà voir l'amorce d'une chevelure blonde, et son beau petit regard curieux était d'un bleu profond. Ne perdant pas de vue les choses importantes malgré son très jeune âge, il attrapa le mamelon mit à sa porter et téta avec conviction et contentement.

Le père, Anervalon Regonir, de la noble et ancienne maison des Regonir, famille de la petite noblesse Vagrianne, ne se sentait plus de joie. Il porta toast sur toast à la santé de son fils avec ses amis, s'enivrant au nom de son gamin pendant une bonne part de la nuit. Et c'est donc seulement le lendemain matin - l'après-midi, en fait, le temps de dissiper sa gueule de bois, mais ça fait mieux de dire comme ça - qu'il fût porté sur les registres qu'en cette belle journée était née Darwen Regornir, héritier de la noble et ancienne maison de Regonir - comme vous vous en doutiez si vous n'avez ne serait-ce qu'un dés à coudre de bon sens, si vous êtes un gnome verdâtre ou une tornade rose - destiné à succéder à son géniteur quand la Mort choisirait de ramener ce dernier jusqu'à elle.

« Destiné », comme le savent les sages, est un mot bien fluctuant... Toutefois, pendant un temps, tout sembla se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes pour notre jeune héros - si vous ne voyez pas qui c'est, relisez tout depuis le début ou jetez vous du cinquième étage. Il grandit rapidement, devenant un petit bambin aux cheveux couleur de blé mur, une teinte riche et profonde qui semblait exprimer la richesse de son rire. Et se rire résonnait souvent dans les couloirs du manoir familial, encore plus dès que le mioche eût appris à marcher, apprentissage qui fût talonné de très près par celui d'une autre discipline : la course sur petites jambes ! Trottinant partout, il faisait tourner ses nourrisses en bourrique, mais toujours sans méchanceté.

D'ailleurs, les femmes chargées de s'occuper de lui l'adorait bien trop pour lui en vouloir plus de cinq minutes. Il faut dire qu'il était à croquer, ce petit angelot blond - toute ressemblance, hein... - ! Il aimait son père et sa mère, étant aimé d'eux en retour, ne se posait pas de question plus compliqué de « quand est-ce qu'on mange ? » et pouvait faire plein de bêtises en s'en tirant à bon compte. Oh jours bénis de la petite enfance, comme disait l'autre ! Pour ne rien gâcher, il eût droit, alors qu'il avait à peine plus d'un an, à une magnifique petite soeur, née aussi théâtralement que lui... Vous remarquez que c'était des rapides, les parents, mais ce sont les besoins de l'histoire, ils ont une excuse...

Contrairement à ce que l'on voit souvent, il n'y eût pas de rivalité fraternelle entre notre héros et la fillette. Peut-être parce qu'elle avait beaucoup en commun avec lui, comme les yeux bleus, les cheveux blonds ou l'air trognon tout plein, Darwen adora tout de suite sa petite soeur. Et le ballet recommença, si ce n'est que les pauvres nourrisses avaient à présent deux petits démons aux airs d'anges à surveiller, ce qui entraîna un doublement des effectifs pour ne pas les faire mourir d'épuisement. Le gamin dû commencer à apprendre les lettres à trois ans déjà, car il était destiné, on l'a déjà dit, à reprendre les affaires familiales. L'autre diablotine, Leïla de son prénom, en rit beaucoup, pendant un an environ, jusqu'à ce qu'elle doive s'y mettre aussi...

A cinq ans, Darwen était un petit emm... bambin énergique, plein de vie, dédaignant l'étude quand on ne l'y obligeait pas, mais toujours prêt à jouer et à se bagarrer avec les enfants des serviteurs. Adorant son « professeur de combat » - un pauvre soldat à la retraite à qui on avait fait « une dernière et très honorables faveur » - qui le faisait s'amuser avec des épées de bois contre des mannequins. Leïla, bien que seulement âgée de quatre ans, lisait déjà mieux que son frère et se passionnait pour les histoires trouvées dans les livres, entraînant ensuite l'autre marmot dans des jeux retraçant les aventures qu'elle avait lues, car elle était presque aussi énergique que son insupportable confrère - ce mot n'a qu'un seul sens... ou pas...

Mais, comme de bien entendu, c'était trop beau pour durer. Les histoires ne finissent pas bien. Pas celles que nous avons l'honneur de vous raconter, en tous cas. En l'occurrence, alors qu'il courait joyeusement dans la forêt, aillant semé les diverses personnes chargés de le surveiller, forçant ses parents à déployer les gardes pour le retrouver, Darwen grimpa dans les arbres pour échapper à ses poursuivants, car il était agile comme un singe ce môme ! Ou presque, plutôt... Car, sautant de branche en branche pour avancer, il finit par rater son coup. Oh, de quelques millimètres seulement ! Ce qui fût bien suffisant pour entraîner une chute, une chute de bien trop haut pour que ce petit corps, si souple qu'il fût, puisse se rattraper...

Il s'écrasa donc au sol, se brisant au passage une bonne partie des os de son pauvre petit corps. Il s'écrasa en criant, et tout le monde accouru autour de lui. Le prêtre qui accompagnait l'expédition - c'était à l'origine le précepteur entre les doigts du quel notre héros avait filé - fût formel : le temps qu'un guérisseur arrive sur les lieux, car il n'était pas question de déplacer l'enfant, il serait déjà trop tard pour sauver le blessé. Ses parents et sa soeur fondirent en larme, tandis qu'on envoyait quand-même chercher le dit guérisseur, qui résidait au manoir. Pour la première fois de sa courte vie, alors qu'elle s'échappait de son corps brisé, Darwen prit conscience de toutes ces bêtises. Dans un croassement inaudible pour toute autre que la petite fille pleurant à côté de lui, il adressa une prière aux Dieux.

Comme il avait encore une fois les rayons solaires dans les yeux, il pria Pandion. Il lui demanda de le sauver, lui jurant de tout faire pour se racheter et de l'adorer de toute son âme. Le genre de promesses bidons que tous les criminels font avant de clamser quand ils en ont le temps. Et généralement ça ne sert à rien. Mais l'enfant, l'enfant... Enfant de l'Aurore, Fils du Soleil, Contemplateur de Lumière... Il était tout cela. Depuis le jour de sa naissance... Et, par hasard, le Dieu du Jour portait son regard vigilant dans ce coin-là à ce moment-là... Quand on vous dit que le Destin est imprévisible ! Et l'être divin vit quelque chose dans le marmot qui ne demandait qu'à être éveillé, quelque chose qui ne s'épanouit que dans un cas sur mille ou un million, peut-être.

Parce qu'il était un Dieu – et que c'est dans le script – Pandion développa se « quelque chose ». Ne nous demandez pas ce que c'est, on est pas des Dieux... Une lumière éclaira le mourant de l'intérieur, et ses yeux comme ses cheveux laissèrent émaner une lueur d'un jaune solaire. Et par les rayons diurnes, les blessures de l'enfant se refermèrent peu à peu... Le petit problème, c'est que la lumière se maintint pendant trois jours... L'un des problèmes. L'autre, c'était l'appartenance du prêtre de la famille au Culte de la Source. Bien entendu, il refusa de reconnaître le miracle d'un être que sa foi débile et complètement pourrie rejetait, d'un être païen, d'un truc dont il ne devait même pas reconnaître la simple existence !

Il exigea qu'on fit rôtir le « suppôt du démon ». Les parents, qui aimaient vraiment leur fils, refusèrent et le renvoyèrent, mais la scène avait eu de nombreux témoins et les prêche du prêtre, dont c'était un peu le métier et qui était un fanatique repentit, finirent par enflammer la population. La foule en colère typique, avec des fourches et des torches, submergea les rares gardes fidèles aux Regonir et mit en pièce le père et la mère de notre pauvre héros. Ils s'emparèrent ensuite des deux enfants, mais ils eurent peur de les mettre à mort eux aussi. C'était des gens du peuple, donc par définition des imbéciles, et ils craignaient de « libérer l'esprit démoniaque prisonnier dans le corps de l'impie ».

Après un long débat où les gosses furent gardés enchaînés - c'est ça le problème de la démocratie - il fût décidé de les abandonner dans un endroit où ils seraient sûr de mourir : à l'orée de l'impitoyable Désert de Laderume. Si la chaleur et la soif ne les tuaient pas, ces barbares sanguinaires de Voleurs les massacreraient à coup surent, pensèrent-ils. Quant à savoir pourquoi ils emportèrent aussi Leïla, si vous vous posez la question, c'était pour éviter que « l'esprit malin ne s'incarne encore dans la même chaire »... Et bon, parce qu'elle est dans la suite de l'histoire... Un groupe se chargea donc de les emmener jusqu'à l'orée du Désert en priant très fort pour ne pas se faire voir, puis ficha le camp aussitôt.

Alignement : Loyal Bon à penchant Chaotique sur les bords

Capacités spéciales :

-Héros Solaire : Darwen est un Héros Solaire (les jours où il est héroïque, sinon c'est un Glandu Solaire). Cet état, liée à une obscure bénédiction de Pandion - faut la faire l'obscure bénédiction du Dieu Soleil ! -, lie ses forces à la course de l'Astre du Jour au-dessus de lui. Quand il est couché, c'est à Humain normal - ou pas - et plus il est proche du zénith, ou le jeune homme est presque invinsible autrement que par magie – et encore -, plus les capacités de Darwen se développent. Si les rayons du Soleil le touchent directement, ce n'est que mieux, mais c'est pas indispensable.

-Régénération Solaire : Le second pouvoir que donne la bénédiction de Pandion, Darwen a fini par le découvrir, c'est que le Soleil le régénère. Ainsi, une heure exposé vers le milieu de la journée suffit pour remplacer toute une nuit de sommeil, et ses blessures se soignent sous les rayons de l'Astre. A défaut, une autre source de lumière, de chaleur ou de flamme (comme un feu de camp par exemple) peuvent faire l'affaire, mais c'est beaucoup moins agréable et généralement moins efficace... Cette capacité fait qu'il craint bien moins le feu que la plupart des gens... Même s'il n'est pas immunisé. D'ailleurs, ses pouvoirs ne sont pas encore pleinement développé... Ca viendra avec le temps et de l'entraînement ! Beaucoup plus d'entraînement...

Elément de Base pour votre Magie : Soleil

Votre nombre de voyages vers Morna : 0

Votre avis sur ces voyages : /

Avez vous envie ou non de protéger les portails y menant : Nan

Animaux de compagnie :

Oui : Stravo et Tlivien.

- Stravo est un Dragon. Un Dragon Noir. Enfin... A l'origine c'était un Dragon Noir. Car Stravo a été tout jeune affligé d'une étrange et puissante malédiction à double tranchant. D'une part, il est condamné à voir sa croissance ralentie à un point incroyable, au point qu'en un an il ne prend pas plus d'un ou deux centimètres... Ce qui fait quand-même très peu pour un Dragon. Quand la malédiction a été lancée, il avait quelques semaines, et il n'a même pas vieillit de quelques semaines supplémentaires depuis. L'autre côté de l'histoire, qui n'est même pas bénéfique, c'est que Stravo change de couleur en fonction de son humeur...

*Quand il chasse, qu'il est en colère, qu'il expérimente quelque chose d'instinctif ou qu'il se bat, bref quand il accomplit toutes les actions classiques d'un Dragon Noir, il garde sa couleur originelle, un noir qui tire légèrement sur le gris.





*Quand il est joyeux, heureux, euphorique, fier de lui, content, enthousiasme ou amoureux, pour ne citer que quelques exemples de ce genre, il devient doré, comme un vrai Dragon d'Or.





*Quand il est très fatigué ou qu'il apprend quelque chose qu'on lui explique, il devient d'un bronze tirant légèrement sur le rouge, une teinte qui n'existe plus depuis la Grande Guerre des Dragons. Notons que s'il est de cette couleur-là quand il s'endort, cela ne reste pas fixe durant son sommeil, variant au gré de ses rêves et des activités nocturnes de son corps.





*Quand il mange un truc qu'on lui donne, qu'il s'ennuie un peu ou qu'il est curieux, il devient vert... Parfois il devient aussi vert sans qu'on sache vraiment pourquoi...



*Et enfin quand il crache du feu (ou qu'il essaye) il prend une couleur inconnue au bataillon, qui se situe un peu entre toutes les autres, avec des tâches de teintes différentes autour des yeux et le long de sa crête dorsale.



Cela mis à part, Stravo est un Dragon plutôt élancer, tout en souplesse, aux ailes d'envergure moyenne mais qui lui permet une grande rapidité. Teigneux, sa malédiction semble l'avoir peu à peu rendu moins agressif, mais ça dépend de ses humeurs... Quand il est noir, il risque fort de se comporter comme un vrai Noir. Il n'admet comme chef que Darwen et nul autre membre de la Compagnie, et même avec lui il n'a qu'un contact mental très léger, qui se limite à des échanges simples. Par contre il est parfaitement capable de comprendre le langage humain. Plutôt rancunier, il est également incroyablement gourmand, et fera presque toujours le gentil pour avoir un peu de nourriture, surtout de la viande bien fraiche...

Il est d'ailleurs très protecteur avec son maître, et si vous l'attaquez... Il n'a rien contre un petit morceau d'Humain, d'Elfe, de Nain ou autres Petits. Il mord dans les jambes comme le ferait un chien, sauf que lui il a une mâchoire beaucoup plus puissante. Il dispose de deux cornes bien pointues sur la tête capable d'encorner les gêneurs, ainsi qu'une crête osseuse le long du dos. Même si c'est parfois un peu aléatoire, il est capable de cracher du feu sur une petite dizaine de mètres. Dernier petit point : ses griffes sont des plus tranchantes, régulièrement affutés - contre les affaires de la Compagnie au besoin - et il a de la force pour une aussi petite bête ! Dans ses bons moments, il peut même être affectueux, surtout avec Darwen et ses compagnons.

-Tlivien est un puissant étalon du Désert. Âgé de trois ans maintenant, il a fier allure, avec sa robe blanche tirant légèrement sur le doré. Volé dans les haras royaux, il est de haute lignée, descendant des glorieux chevaux dans non moins glorieux souverain de Laderume, eux-même croisement entre des bêtes autochtones et les chevaux blancs d'Anor, eux-même issus des montures impériales de Vagria emportées dans le Nord et mêlées aux meilleurs chevaux de là-bas. Autant dire que son ascendance est clairement plus prestigieuse que celle de son maître, qui l'adore positivement. Le sentiment est du reste réciproque, même si Tlivien n'accepte aucun équipement, ni scelle ni quoi que ce soit... Que voulez-vous, c'est ça les canassons de haute lignée... Mais par contre il est rapide, endurant, et s'adapte bien à tous les terrains, ou presque.

Votre arme :

Nom de l'arme : Gwylion

Type d'arme : Epée

Histoire de l'arme :



Pouvoirs de l'arme :

-Epée Ailée : Les ailes sur la garde de Gwylion ne sont pas là que pour faire joli, même si elles sont très décoratives. Elles peuvent aussi s'étendre jusqu'à atteindre une envergure impressionnante. De là, elles sont capables d'emmener Darwen dans les airs mais aussi de former une protection contre les coups, car elles sont aussi solides que le reste de l'arme.

-Pierre de Rappel : Les pierres qui se trouvent non seulement sur Gwylion mais aussi sur son armure sont liées à Darwen : il est capable de les appeler à lui à tout moment. Les objets dans lesquels elles sont enchâssées se téléportent alors jusqu'à leur porteur légitime dans un éclaire vert. Quand elles sont « activées », elles brillent d'une lueur verte, elle aussi, et teinte les plumes des deux équipements de bleu-vert qui se décline en différentes teintes... En théorie, l'inverse devrait aussi être possible, mais malgré de nombreux essais et de non moins nombreux efforts, notre héros n'a jamais réussi...

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