Les Créatures Magiques de Numenya

Les Créatures Magiques de Numenya :

Numenya, Monde façonné par la Magie depuis sa création, regorge de créatures qui sont liées à cette énergie incroyable. Qu'elles soient le fruit des envies d'un Dieu, d'une erreur divine ou de la mutation d'une race existante exposés aux Vents Magiques, ces « bêtes » ont acquise des propriétés uniques, qui pour la plupart disparaîtraient s'ils étaient privés de leur source, en étant envoyé à Morna, par exemple, ou n'a cour aucune Magie. Certains de ces êtres furent domestiqués par les bipèdes qui « dominent » ce monde, qu'ils soient Humains, Elfes, ou d'autres races. Certains leur sont alliés, d'autres encore leurs ennemis, sans compter ceux qui se soucient bien peu d'aussi insignifiantes créatures...

I) Les Dragons :

Les Dragons, créatures mythiques entre toutes, ne sont pourtant que les descendant bien moins puissant des Grands Dragons qui peuplaient jadis Numenya, et dont proviennent une bonne part des légendes aux sujets de ces immenses reptiles ailées. Décimés pendant la Guerre des Dragons, où ils affrontèrent l'ensemble des Races « Intelligente » coalisées contre eux pour les empêcher de dominer le monde, les Grands Dragons sont aujourd'hui éteint... Ou tout du moins le prétend-on... Leur descendance n'est que le pâle reflet de ce que fût leur majesté, bien qu'ils comptent encore parmi les êtres les plus dangereux de Numenya... Au temps des Grands Dragons, il existait également une grande variété de races draconiques. Malheureusement, la Guerre en détruisit beaucoup, de sorte qu'aujourd'hui seuls cinq subsistent à la surface du monde...

1) Les Dragons Noirs :

Les Dragons Noirs vivent principalement en Laderume, et sont les plus féroces de tous. Ils conclurent jadis une alliance avec les Voleurs du Désert, permettant à certain d'entre eux de devenir Dragonnier en se liant avec un membre de leur peuple, mais certaines tribus parmi les plus sauvages vivent encore dans les Monts Eredun. Beaucoup moins civilisés que la plupart des autres races draconiques, ils possèdent tout de même quelques notions de langage télépathique, mais ça reste assez limité, surtout chez les plus jeunes. Côté alimentation, ils se nourrissent exclusivement de chair, ce qui est difficile à trouver au Pays des Sables et explique en partie leur agressivité. En combat, un Dragon Noir attaquera généralement à coup de griffes et de crocs, et bien sûr de son feu dévasteur car, comme leurs frères de races, ils maîtrisent ce puissant pouvoir. N'aillant que très peu de notions de magie pour l'aider, voir aucune, il peut par contre se montrer très rusé, sauf quand il est vraiment trop affamé pour réfléchir... Il serait donc bien imprudent de le sous-estimer. Pouvant devenir bien plus grand et rapide que d'autres races, comme les Dragons d'Or, les Noirs sont par contre les plus difficiles à dompter, en raison de leur mauvais caractère. Ils désobéissent à ceux qu'ils ne respectent pas, et leur respect est très difficile à gagner. Par contre, une fois maîtrisés, ils sont sans doutes les plus puissantes « montures » de Numenya.



2) Les Dragons d'Or :

Les Dragons d'Or ou Dragons Dorés, sont la seconde race draconique à s'être alliée aux Voleurs de Laderume, et ils sont bien plus adaptés que leurs confrères à la vie dans le Désert, car c'est leur habitat naturel par excellence. Plus petits et plus faibles physiquement que les Noirs, ils sont par contre bien plus intelligent qu'eux. Parlant généralement plusieurs langues, ils sont parfaitement capable de tenir une conversation avec un Humain, un Elfe ou n'importe quelle autre créature « intelligente ». Maître des conversations télépathiques, certains d'entre eux ont même développés la capacité de dialoguer à haute voix, généralement suite au développement d'un lien avec un Dragonnier. Noble par nature et généralement amicaux, se sont de fins diplomates, et ils utilisent volontiers la Magie, au contraire de leurs cousins. De plus, ils se nourrissent de roches, avec un faible pour les pierres précieuses, ce qui est l'une des raisons des légendes courant sur leurs trésors cachés, même si certains sont aussi collectionneurs, tout simplement. Cette alimentation leur permet de survivre bien plus facilement que les Noirs dans le Désert, et a grandement contribué à les rendre plus sociables et posés. Plus faciles à dresser, principalement pour cette raison, il ne faut pourtant pas mépriser le Dragon d'Or, tout aussi fidèle que le précédent une fois qu'il a trouvé son maître. En plus de ses dons magiques, c'est un intellect supplémentaire et parfois supérieur à celui de son compagnon, qui sait se tirer des mauvais pas avec brio.



3) Les Dragons Bleus :

Les Dragons Bleus, aussi appelés Léviathants, ont depuis la Guerre des Dragons renoncés à la Terre au profit de la Mer. Ils vivent donc dans les flots, bien qu'ils aient conservés leurs ailes, dont ils savent se servir comme de redoutables armes. Plus primaires de tous les Dragons, leur intelligence est presque comparable à celle d'une bête, bien qu'elle ait un reste de réflexion, une ruse résiduelle, qui montre que ce n'est qu'une dégénérescence et pas une caractéristique de base. De terribles légendes courent sur des Léviathants qui auraient conservé leur intellect, étant alors bien plus redoutables encore que les autres ! Redoutable, car s'ils ont perdu la plupart de leurs talents, ils sont les seuls à avoir toujours une taille proche de celles de leurs ancêtres. Bien plus imposants que les autres races draconiques actuelles, ils sont la terreur des marins de tous les océans, n'hésitant pas à attaquer les vaisseaux qui passent près de leurs tanières, pour y trouver de la nourriture et des objets « précieux », qu'ils collectionnent encore par instinct. Ils amassent ainsi pierres précieuses, or et argent, mais aussi des choses de moindres valeurs mais de bel aspect, car ils n'ont plus le sens du prix des matériaux. Au niveau de l'alimentation, ils se nourrissent de viande et de plantes sous-marines, n'aillant rien contre un bout d'Humain ou d'Elfe, les deux principaux peuples navigateurs, pour varier un peu leur régime.



4) Les Dragons Verts :

Les Dragons Verts sont les plus nombreux, le Dragon standard, en quelque sorte. Quand on croise un Dragon à l'état sauvage, c'est généralement l'un d'entre eux. Ils vivent principalement sur le Mont Wilya, qui est leur lieu de reproduction, mais on peut en trouver dans à peu près toutes les montagnes, ainsi que dans quelques autres endroits. Leur intelligence est variable, allant de celle d'un Bleu à ce qui se rapprocherait plus d'un Doré, dépendant majoritairement de l'endroit où ils sont originaires et de la manière dont ils ont été élevés. De ce fait, il existe des clans de Dragons Verts bien plus dangereux que les autres. Tous, sans exception, retourne pourtant trois fois par an au Mont Wilya pour la saison des amours, causant parfois de grands dégâts sur leur chemin, même si, au fil du temps, les peuples « intelligents » de Numenya ont appris à ne pas s'installer sur leurs routes migratoires. Omnivores, ils n'hésitent pas à enlever du bétail dans les champs... Et si les fermiers s'agitent trop, ils enlèvent l'un d'entre eux. Leur puissance physique et magique est variable, elle aussi, d'une région à l'autre, se situant généralement entre Dragon Noir et Dragon d'Or.



5) Le Dragon Blanc :

Le Dragon Blanc, car il n'en reste qu'un seul, est le dernier représentant de ce qui fût jadis la plus grande de toutes les races draconiques. Seigneurs du Ciel et des arcanes magiques, ils pouvaient d'une seule patte terrasser des Magiciens de haut niveau. Plus intelligentes des créatures de Numenya, ils surpassaient souvent les plus sages parmi les Elfes eux-même, et leur taille, titanesque, atteignait celle d'une montagne. L'ultime survivant de cette espèce est également le dernier des Grands Dragons, eux-mêmes surclassant les races mineures, ce qui a de quoi inquiéter n'importe qui sur la puissance qu'il doit détenir. Roi des Dragons et Maître du Mont Wilya, il siège à son sommet dans sa grotte inimaginable, ne la quittant jamais. Aucun non-Dragon ne l'a vu depuis des siècles, au point de croire qu'il ne fût jamais aperçu, pour les rares qui ne le prennent pas pour une simple légende, ou pour un Dieu. Pourtant, ce que bien, bien peu de gens savent, presque personne en vérité, s'il reste même des dépositaires de ce savoir, c'est qu'il est Ancalgorth, jadis Dragon d'Ancal, Dieu Surprême de Numenya. Il attend la Fin des fins de toutes les fins, la Dernière Bataille prophétisé il y a longtemps, ou son maître réincarné affrontera son frère Morna revenu de son exil... La légende dit qu'alors il portera le dernier coup de cet incroyable affrontement, achevant le Dieu Félon et accomplissant la mission qui lui fût donnée jadis par Ancal lui-même... Il est sûrement le « Mortel » le plus puissant de ce Monde, si tant est qu'on puisse encore l'appeler ainsi, et on sait très peu d'autres choses sur lui.

II) Les Basilics :

Les Basilics sont de lointains cousins des Dragons, dépourvu d'ailes autant que de pattes. Certains prétendent d'ailleurs qu'ils seraient une race draconique aillant mutée avec le temps, d'autres qu'ils auraient servi d'étape entre les reptiles communs et les Dragons. La vérité reste inconnue, même s'il est plus exacte de considérer les Basilics comme une Race à part entière. Ce sont des serpents géants, immense et incroyablement dangereux. Capable d'atteindre des vitesses incroyables, surtout en accélération brusque, ils rampent sur l'eau sans aucun problème, et sont du reste d'excellents nageurs. Figurant parmi les rares créatures « puissantes » de Numenya incapable de se mouvoir dans les airs, ils ont par contre une détente invressemblable, et peuvent attraper un rapace géant ou un Dragon en plein vol sans difficulté, sans parler d'êtres plus modestes, bien que ne soit pas leur genre de proie préféré. Adaptés aux milieux semi-aquatiques tels que les étangs ou les marais, ils sont également bien présents dans les forêts dotées de grottes fraiches et profondes, où leurs anciens ennemis ailés ne pouvaient pas les atteindre facilement, et sont donc friand de poisson ou de gibier, bien qu'ils consomment aussi certaines plantes, surtout des plantes d'eau... Omnivore au besoin, ils savent se sustenter de tout, et beaucoup d'entre eux n'ont rien contre un peu d'humanoïde pour venir varier leur menu, Humain ou Elfe surtout.

Ces monstrueux serpents sont parfaitement capable de chasser ce genre de proies, car leur arsenal est aussi varié qu'inquiétant. Disposant d'une force égale à celle des Dragons, les Basilics peuvent broyer des arbres entiers entre leurs anneaux, alors un homme... Sans compter que leurs écailles sont dignes de n'importe quelle armure, extrêmement difficile à transpercer, partageant encore une fois cette caractéristique avec leurs lointains cousins. Leurs crocs d'une taille impressionnant sont pourtant capables d'infliger de cuisante blessures à leur confrère, détail témoignant autant de la puissance de leurs mâchoires que du tranchant de leurs dents. Et comme si cela ne suffisait pas, ils disposent d'un venin mortel, même à petite dose, contre lequel il n'existe pratiquement aucun antidote, tous très rares et très peu connus... Autant dire qu'il vaut mieux se tenir loin de leur gueule, plus encore que de leur queue tout aussi vive et forte que le reste de leur être ! Quand au seul point faible qu'on pourrait donner à ces créatures, leurs yeux, il est en réaliter leur plus terrible arme : croiser le regard d'un Basilic apporte la mort instantanée, et change en pierre les Non-Morts encore doté de chaire, comme les zombies. Au fil des ans, les Grands Rapaces et les Dragons ont développée une immunité à se pouvoir, tout comme leur détenteurs eux-mêmes, mais les serpents géants, de leur côté, sont très peu sensibles au feu venu des cieux.

Pourtant, malgré tous ces effrayants atouts, les Basilics se sont alliés aux Elfes il y a des siècles de cela, et ceux-ci se rendent régulièrement dans leurs cavernes profondes pour trouver des créatures à dresser, généralement très jeunes. Certains dompteurs d'exception sont capables de maîtriser et même de soumettre des adultes, mais c'est généralement chose rarement reproductible. On a par contre déjà vu plus d'une fois un membre du Peuple Sylvestre se lier avec l'un de ces puissants reptiles. Bien qu'intelligents et surtout rusés, ils ne développent que peu de relations mentales avec leur cavalier, voir pas du tout, et si elles s'approfondissent, c'est généralement que l'Elfe lui-même possède des pouvoirs mentaux. Formidables montures, les Basilics sont malheureusement assez rares, au même titre que les Dragons. Et bien entendu, il reste toujours un bon nombre de ces serpents géants aux écailles se déclinant dans toutes les teintes de vert existant, ou presque, et aux yeux d'un rouge plus ou moins sombre pour vivre sauvage, prédateurs redoutables et redoutés, à l'égal des Dragons dans certaines régions, parfois même plus dans d'autres...

II) Les Rapaces Géants :

1) Les Aigles Géants :

Comme leur nom l'indique, les Aigles Géants sont des aigles d'une taille bien plus grande que celle de leurs cousins non-magiques. La différence est d'ailleurs loin d'être négligeable, tout comme le qualificatif de « géant » n'est pas vains : ils sont une centaine de fois plus grand que les autres rapaces. C'est une espèce intelligente, autant voir même plus que les Humains, qui a développé une forme de communication basée sur l'échange d'esprit à esprit. Ils vivent dans les montagnes et dans les falaises, nichant dans d'immenses cavernes bien plus égaillés que celles d'aucun autre oiseau, ou bien dans des nids qu'ils fabriquent eux-mêmes, encore une fois incroyables quand on pense qu'ils ont été construits par des volatiles. Au niveau de l'apparence, leur plumage reste généralement dans des tons bruns, allant parfois jusqu'au blanc ou au noir, et leurs yeux ont une importante variété de teintes. Opportunistes, ils sont toutefois friands de poissons pour une majorité des individus, bien qu'ils chassent aussi très bien des proies terrestres, et que leur espèce est assez évoluée pour que des goûts personnels se développent. Ainsi, bien qu'ils n'en brassent pas, certains aiment la bière, voir d'autres alcools, leurs goûts étant encore une fois variés, et on note des exemples d'échanges entre des Aigles Géants et des races bipèdes de Numenya, non seulement pour ce genre de choses, mais aussi pour du tissu, des métaux travaillés ou divers autres produits que les rapaces ne fabriquent pas eux-mêmes mais dont ils ont parfois envie.

Cela ne vaut toutefois que pour ceux qui restent sauvages, car les Aigles Géants ont depuis longtemps fait alliance avec la Race Humaine. Ils n'ont aucun mal à dialoguer avec leurs cavaliers grâce à leur mode de conversation télépathique. Cela entraîne parfois un lien entre les deux partenaires, qui vont établir une connexion quasi-permanente, même si les puissantes nations, la Vagria surtout, possèdent également des Aigles qui portent divers cavaliers. Montés par les Magiciens, qui aiment en faire leurs familiers privilégiés, l'élite du Peuple des Hommes, comme les hauts officiers et la noblesses ou par les messagers les plus rapides, il ne faut jamais faire l'erreur d'en prendre un pour l'équivalent volant d'un vulgaire cheval ! Non dénués de fierté, il leur arrive aussi de refuser d'exécuter les ordres quand ils se jugent trop mal considérés. Ce sont les alliés des Humains et non leurs esclaves. Recrutés dans les couveuses des nations ou bien à l'état sauvage, croire pouvoir en soumettre un pour longtemps par la force est une douce folie. Plus nombreux que les Basilics alliés aux Elfes ou les Dragons amis des Laderumiens, ils sont rapides, mais bien moins puissants qu'eux. Au combat, outre leurs griffes et leur bec, ils peuvent également se défendre par des agressions mentales, bien que s'en protégé ne soit pas vraiment la plus difficile des tâches pour un Mage, quelqu'un à la très forte volonté ou même une autre « monture magique ».



2) Les Aigliers :

Tout d'abord, l'Aiglier n'est pas une espèce « naturelle ». Elle fût créée par un Magicien de génie d'Arn'Armor à la requête des souverains de l'époque, il y a bien longtemps de cela. C'est le fruit d'un croisement magique d'Aigles Géants avec leurs cousins de moindre taille ainsi, que de plusieurs autres races. On ne peut pas vraiment être fixé là-dessus : les secrets du Mage se sont perdus avec lui. Heureusement, mélange né de la magie et non des croisement, les membres de cette espéces sont parfaitement capable de se reproduire de façon naturelle. Mis au monde pour les hautes étendues montagneuses, les membres de cette race s'y plaisent particulièrement, pour la simple et bonne raison qu'ils ont ça dans le sang. Dotés d'un plumage imperméable à l'extrême et d'une solide dose de robustesse, ils sont adaptés pour résister au froid qui sévit à quelque 2000 mètres d'altitude ou plus. En contre partie, ils sont moins grands que les montures traditionnelles de la plupart des Nations Humaines, et donc bien moins endurantes et puissantes dans des conditions dites « classiques », même s'ils les égales largement en vitesse et sont même plus agiles, surtout non-chargées. D'une envergure moyenne de 4 mètres pour 1,10 de haut, ils peuvent tout de même porter aux alentours de 70 ou 80 kilogrammes sur quelques 200 kilomètres de distance, et cela en une douzaine d'heure, en comptant des pauses nécessaires toutes les deux heures. Chargé au maximum, leur vitesse avoisine les 40 kilomètres par heure, mais libérés de tout poids, ils peuvent atteindre les 110. Les croisements ont également affaiblit leurs capacités mentales, même s'ils sont toujours capables de communiquer avec l'esprit de leur « maître » dans un rayon de 500 mètres... A sens unique, malheureusement. Leur niveau d'intelligence a suivi à peu près les mêmes évolutions : contrairement à leurs lointains cousins, ils peuvent comprendre des concepts simples et clairement expliqués, mais guères tenir de longues discutions phylosophiques.

D'autre part, ce sont des créatures totalement domestiques. Créées par les Hommes pour les Hommes, ils ne vivent pas dans la nature. Certains disent que la Magie qui conçu leurs ancêtres a d'ailleurs supprimé à la source le besoin de liberté chez la majorité d'entre-eux, mais ce n'est en vérité qu'une légende : en vérité, les Aigliers sont généralement très attachés à leur cavalier, qui est la plupart du temps aux petits soins pour sa monture, car il sait que si celle-ci l'abandonne il sera banni de l'armée, voir du pays tout entier... Au niveau de la vie social avec ses congénères, les Aigliers sont des animaux solitaire, ne vivant en couple que durant la période de reproduction et jusqu'à l'envol de la portée où le mal quite le nid en même temps que ses enfants. La dite période de reproduction à lieu tous les deux ans, lors de la semaine précédant celle marquant le début de l'hiver. S'en suit une période de gestation d'un mois environs au bout de laquelle la femelle pond de un à trois oeufs. Ceux-ci éclosent au terme d'une couvée de nonante jours, soit au début du printemps. Il faut d'un an à un an et demi à l'aiglion pour être en âge de quitter le nid, c'est à dire au moment où il apprend à voler. Son apprentissage commance après son deuxième aniversaire et c'est une fois le troisième passé qu'il sera lié à son aigletier propre, lien exclusif et généralement préservé par les deux parties, comme on l'a dit plus tôt. L'espérance de vie d'un Aiglier est d'une vingtaine d'années, certain allant toutefois jusqu'à trente ans ou un peu plus. Dernier détail un peu singulier à signaler, un oeuf sur dix environs est bleu avec des tâches dans les tons blanc ou jaune. Il est stéril, mais un manque de délicatesse dans sa manipulation – fût-ce une secousse un peu trop forte – provoque une explosion extrêmement puissante. Celle-ci est d'une densité impressionnante : lancer au sol, par exemple, elle creuse un cratère de deux mètres de profondeur pour trois de diamètre, ces trois mètres étant la portée classique de ces véritables petites bombes. Un homme sans protections magiques prit dans le rayon d'action meurt à coup sûr, les plus proches étant parfois même tout simplement vaporisé...

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