Dieu de l'Air - Ylion

Fiche des Dieux :

Nom : Ylion, Arbor (Nain), Ülir (Elfe)

Dieu du : Vent

Couche : Cinquième couche : A l’intérieur des Dimensions

Planète : Numenya

Dimension : Dimension d’Ancale

Description :

Ylion est le Dieu du Vent, de la tornade comme de la brise. Comme la plupart des Dieux Elémentaux, il est aussi changeant que l'élément qu'il gouverne, parfois bon, parfois cruel, parfois brutal, parfois doux. Cinquième Dieu créé par Ancale, il ne tire ni arrogance ni jalousie de sa position dans l'ordre de création par rapport à ses six confrères... Enfin, la plupart du temps. Car c'est aussi un être soucieux de sa gloire et de sa puissance. Sa voix peut-être tonitruante, et il sait la faire entendre tant parmi les êtres Divins que parmi les mortels qui sont en dessous d'eux. Être contradictoire, il aime imposer sa loi aux autres créatures sans aucuns remords, fussent-ils des Dieux, mais pourtant il vient souvent en aide à ceux qu'il juge avoir besoin d'assistance. Tour à tour vantard puis taciturne, sa personnalité est aussi impossible à saisir que l'Air sur lequel il règne, et seuls ses plus anciens confrères peuvent se vanter d'avoir plus ou moins réussi à le cerner... Et encore, dans une certaine mesure seulement !

Prié par tous les peuples, comme tous les Dieux Elémentaux, quoi qu'a divers degrés, Ylion est loin d'être un Dieu à négliger, et ses colères sont parfois aussi démesurées que dévastatrices. Il n'est pourtant pas sans alliés dans le Panthéon, bien qu'il ait également ses ennemis. Grand ami à la fois de l'Eau et du Feu, il n'a pris parti qu'une seule fois pour chacun d'entre eux, aidant la Déesse dans l'assassina d'Ancale et se rangeant aux côtés du Dieu lors de l'affaire des Trolls. L'un comme l'autre sont souvent alliés à lui, car il est à la fois celui qui anime la Mer et celui qui attise les Flammes, ce qui fait qu'aucun des deux n'est jamais parvenu à exiger et à obtenir de lui une alliance pleine et entière au détriment de l'autre. Du reste il a également son opposée, tout comme eux : la Déesse de la Terre. Celle-ci, bien trop stable à son goût, s'oppose également plus souvent que les autres à ses projets parfois aussi fou qu'invresemblable, comme lui-même sait si bien l'aide, ce à quoi vient s'ajouter l'antagonisme naturel de ces deux éléments... Au final, leur caractère d'ennemis éternels était peut-être aussi inévitable que celui du Feu et de l'Eau...

Neutre avec ses autres confrères Elémentaires, il a de nombreux autres alliés, tel le Dieu du Désert, avec qui il collabore pour certaines joyeusetés comme la tempête de sable ou le blizzard polaire, par exemple, ou le Dieu des Cavaliers car Ylion est également le Maître des Créatures Volantes - ou tout du moins de la plupart d'entre-elles - ce qui inclut les Aigles Géants et autre volatiles utilisés comme montures, ce qui fait qu'il a souvent bien besoin des conseils de ce véritable maître de toutes les montures terrestres. Les Trois Visages de l'Orage viennent parfois même lui demander arbitrage dans quelque querelle trop sensible pour que leur chef la règle... Il a peu d'opposant, de toute façon, peu de Divinités trouvent vraiment intérêt à devenir ennemi avec être tel que lui : là haut, dans le ciel, il n'embête pas grand monde... Il ne vole pas beaucoup d'adorateur à qui que ce soit, et laisse les autres tranquille... Enfin, disons, la plupart du temps...

Du côté de ses cultes, il varie d'une culture à l'autre sur plusieurs points, mais pas tous. Être de haute taille aux cheveux blanc et aux yeux d'un bleu terrible, vêtu d'une armure de brume, une longue cape flottant dans son dos, il trône dans les temples de Pluma ou d'Earuile, le plus souvent associé à la Déesse de l'Eau dans les prières des marins, une lance dans une main, un bouclier serti de diamants translucides dans l'autre... Et du côté des Plaines, et bien... Il tient sur un cheval, et est plutôt mis aux côtés de la Déesse de la Chasse, afin d'aider les guerriers et chasseurs, gagnant au passage un arc dans le dos. La version naine en est étonnement proche de celle des Enfants de la Mer, si ce n'est qu'elle représente un Nain, ce qui est un peu logique, et qu'une hache vient remplacer la lance, tradition oblige. Celle des Elfes représente un de leur propre peuple, aillant abandonné la lance mais également le bouclier pour leur préférer l'arc.

Quand à celle du Désert, à la race indéfinissable, sa longue chevelure brumeuse tombe sur une tenue traditionnelle, se trouve généralement entourée d'une tempête de sable, un sabre dans une main, un bâton de marche dans l'autre. Les Petits, ont choisi, comme souvent, l'image des Nains pour orner leur temple, et les Trolls refusent de représenter « l'Esprit insaisissable », prétendant, visiblement, que ça attirerait sa colère que de vouloir le fixer...

Histoire liturgique :

Laderume :

« Au début des Temps, quand les Dieux eurent créer le Monde pour y régner, les Primes Règles pour le régir et l'Espace pour le bâtir, Ancal s'avança afin de lancer son oeuvre.

Celui qui était destiné à gouverner toutes choses, bien que même Lui ne le sache pas encore, tira du Vide Primal qui avait été la première création de l'Assemblée Divine une matière étrange et translucide. Il la plaça au centre du Vide, et la nomma Hérénu, Celle-Qui-Est-Créée, la Froide. Elle était la Glace, et le Monde se résumait alors à elle seule. Endormie était sa consciente, luisant faiblement. Les Forces contemplèrent l'oeuvre d'Ancale, et ils en furent éblouit. Pourtant, Lui n'était pas encore satisfait. Le Temps passa, ce fût la Première Période.

Finalement, au terme d'une longue réflexion, celui qui était déjà le Premier de tous par Sa prestance et Sa gloire, concentra Sa pensée sur la Glace, voulant l'éveiller, et d'elle se détacha quelque chose qui l'entoura, comme une pâle copie du Vide Primal dont elle avait été tirée. Et voici que si Hérénu était toujours endormie, ce nouvel être, lui, était pleinement éveillé, développant grâce à la puissance d'Ancale une conscience qui lui était propre. Le Dieu vit cela et lui donna également un nom. Il fût Nimbel, la Ténèbre, Celui-Qui-Entoure-Le-Monde. A nouveau, les Forces furent contente, mais cela ne suffisait toujours pas au Créateur. Le temps passa, ce fût la Deuxième Période.

Pour améliorer encore son oeuvre, Ancale concentra cette fois Son esprit hors du Monde, loin d'Hérénu. Quand Il jugea le temps venu, Il relâcha une quantité inimaginable de la puissance brute et infinie de Sa pensée. D'un point unique surgit alors une énergie perpétuelle, qui, elle aussi, avait une conscience en plein développement. Le Créateur nomma donc aussi celui-là, qui prenait de plus en plus de force. Il fût Spyro, le Brasier, le Feu Primordial. Encore une fois, les Forces furent satisfaites, encore une fois, Ancale ne le fût pas totalement. Le temps passa, ce fût la Troisième Période.

Après avoir laissé se développer un peu chacune de ses créations, Ancale les rassembla au centre du Vide. Il y eût alors un cri, et Hérénu se réveilla, se craquelant, fondant, devenant Hérïona, l'Océan Primal, Celle-Qui-Donna-La-Vie. Mais ce ne fût pas tout. Quand Nimbel et Spyro entrèrent en contact, ils se repoussèrent violemment, dans une décharge d'énergie aveuglante. Le premier parmi l'Assemblée Divine se hâta de donner une forme et une conscience à cette énergie, créant ainsi Nalioun, Celle-Qui-Eclaire, la Lumière. Aussitôt, la Lumière et les Ténèbres se rangèrent de part et d'autre de l'Eau qui, en son centre, avait partiellement regelé, le Feu, qui flottait au-dessus de cela, se reflétant en elle dans des oeuvre magnifique. Hérïona et Spyro avaient prit forme sphérique, et chacun des quatre restait à distance des autres dans une parfaite harmonie. Cette fois, les Forces s'extasièrent, mais il y avait encore trop d'entropie là-dedans pour trouver pleinement grâce aux yeux d'Ancale. Le temps passa, ce fût la Quatrième Période.

Afin de faire en sorte que tout se mélange un peu pour créer l'Action qui donnerait la Vie, Ancale rassembla longtemps Son souffle, avant de le lâcher sur le Monde. Il entraîna dans sa danse chacun des quatre déjà créer, et à leur contact devint vivant. A lui aussi, le Créateur donna un nom. Il fût Ylion, Celu-Qui-Anime, le Vent né du Souffle Divin. Grâce à lui, l'Action se développa. Les Forces approuvèrent, mais pour Ancale il manquait encore un détail, qu'Il se mit en devoir de chercher. Le temps passa, ce fût la Cinqième Période.

Bien plus tard, Il trouva l'ultime touche à ajouter à son oeuvre : de la stabilité. Puissant dans la richesse même de tout ce qu'Il avait créer, Il rassembla la plus grande raison dans une nouvelle création, emplie de douceur. Elle crût et se développa, au centre du Vide, et bientôt tout le reste vint s'agglutiner autour d'elle, qu'Ancale avait nommé Hatan, Celle-Qui-Soutient, la Terre Première. Hérïona vint la recouvrir, puis Ylion et Spyro, tandis que Nimbel et Nalioun reprenaient la place qu'ils avaient jadis eu autour dans l'Equilibre Entropique. Et comme le Feu se tenait trop loin à son goût, le Créateur fit entrer une partie de lui à l'intérieur de la Terre, les liants à jamais. Cette fois, Ancale partagea le contentement des Forces. Le temps passa, ce fût la Sixième Période.

Alors, las, Ancale annonça qu'il avait fini. Et comme les autres étaient aussi fatigués que lui, ils tinrent un conseil entre eux. C'est de cette assemblée que naquit Dlul, le Sommeil, et lors de la Septième Période, il emporta toutes les Puissances dans son air de repos. Ce fût la période de la grande torpeur, pour le plus grand bien du Monde. »



Nains :

« Quand Ancale eût créer le Brasier Eternelle, Spyro le Grand, qu'il l'eût empêcher de calciner le monde et que le temps de le laisser se développer fût venu, il lui vint à l'esprit qu'il aurait peut-être besoin de quelque chose pour le soutenir. Alors, de son Souffle, il modela Arbor, le Maître du Vent. Et il s'acquitta si bien de sa tâche que le Premier Dieu lui fit cadeau de la divinité. »


Pluma, Nation des Plaines et les Îles d'Earuile :

Plumiens, les Hommes des Plaines et Earuiliens adoptent le même mythe de la création en sept périodes que les Laderumiens, avec quelques petits ajustements, bien entendu, d'une culture à l'autre, notamment sur la septième, qui est simplement qualifié de « temps de repos ». Pluma et Earuile y font référence à Dlul, mais de deux manières totalement différentes, tandis que la Nation des Cavaliers s'en abstient.

Elfes :

Les Elfes, eux aussi, se réfèrent à un mythe de « Sept temps pour le Monde, l'infini et les Eléments ». Beaucoup plus chargé et long, leur propre texte sacré à ce sujet ne mentionne pas les mêmes noms et ne fait directement référence à Dlul, parlant plutôt « d'un sain temps de la réflexion où il songea à l'oeuvre de perfection qu'il pourrait atteindre et de ce qu'il pourrait en tirer. »

Petits :

« Et quand il eût chassé Morna, Ancale donna un esprit aux choses du Monde matériel. [...] Au vent il fit cadeau d’un nom et d’un état de divinité : il fût [***]. Mais on lr surnomma Ylion, affin que son nom véritable ne fut pas connu par les Indignes. »