RPG - Technologie contre Magie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

RPG - Technologie contre Magie

Entrez dans une longue guerre entre la Technologie et la Magie ! La Science Fiction contre l'Heroic Fantasy ! Qui sera le vainqueur ?
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Déesse de la Terre - Hatan

Aller en bas 
AuteurMessage
Calarenne
Pyromane Fou
Calarenne


Nombre de messages : 1663
Age : 31
Monde : Numenya
Vocation : Mage du Désert, Protecteur de la Famille Royal, Chef des Services Secrets, Dragonnier, Haut Conseiller du Royaume des Sables, Magicien de la Tour, Membre des Invisibles, Diplomate, Danseur du Feu, Maître des Unités Spéciales, Prêtre de Dlul accrédité par la Réunion Omniévangélique Nouvelle des Feignasses Libres ( ou RONFL )
Race : Très vaguement elfique
Date d'inscription : 17/05/2008

Feuille de personnage
Descriptions de ces compétences / Elément de base:

Déesse de la Terre - Hatan Empty
MessageSujet: Déesse de la Terre - Hatan   Déesse de la Terre - Hatan Icon_minitimeVen 1 Jan - 19:27

Fiche des Dieux :

Nom : Hatan, Harmar (Nain), Hormorirar (Troll)

Déesse de : la Terre

Couche : Cinquième couche : A l’intérieur des Dimensions

Planète : Numenya

Dimension : Dimension d’Ancale

Description :

Hatan est la Déesse de la Terre, la Dame Nouricière, le Socle de Toute Chose, la Dame de Roche. Elle est la plus stable, la plus calme, de toutes les divinités Elémentaires. Si quelqu'un essaye de tempérer les excès de ses confrères, il y a gros à parier que ce sera elle. Elle est en effet liée à l'élément le plus stable qui soit, même si parfois la Terre elle-même peut se dérober... Ce n'est toutefois que la représentation d'une minorité de cas où elle est inconstante. La plupart du temps, elle est bien plus fiable que ses frères et soeurs divins. Disons que si une avalanche vous tombe soudain sur le coin de la tronche sans raison apparente, vous aurez fait les frais d'un de ses rares accès de lunatisme, pas de chance pour vous... A moins que vous ne soyez maudit par la Dame de la Chance, justement, mais c'est là un autre problème, et du reste un autre débat...

Elle partage pourtant quelque chose avec ses confrères et consoeurs : la puissance. Sixième Déesse façonnée par Ancale, comme on le perçois souvent parmi ses fidèles, elle n'est pas sans force. Tremblements de terre, éboulements, grandes crevasses, même des choses moins exclusives comme les sables mouvants ou des actions indirectes telles que des tsunamis ou des éruptions volcaniques dû à ses séismes... Tout ça, elle n'hésite pas à le déchaîner si elle juge cela nécessaire, ou si on la met en rage. Car si la Terre peut accepter beaucoup, elle a un seuil. Un seuil qu'il vaut mieux ne pas dépasser. Car on s'aperçoit alors que beaucoup de Divinités moins puissantes ne peuvent pas grand-chose si elle les bloques. Pas de récoltes si elle refuse que les choses poussent. Pas de forêt si elle coupe les voies d'arrivée de nourriture, pas de sauvetage miraculeux si elle refuse que les sables s'apaisent. Sa rage est lente à venir, mais souvent terrible, comme le rocher mit difficilement en mouvement et si difficile à arrêter...

On peut donc comprendre qu'elle ait beaucoup d'alliés parmi la population divine. La Déesse des Récoltes, celle de la Nature, le Dieu du Désert ou, plus indirectement, ceux comme celui des Cavaliers ou celui de la Guerre savent qu'il vaut mieux ne pas s'opposer à elle, car elle est capable de leur nuire grandement. Néanmoins, elle n'est pas du genre teigneuse, et ne se crée pas d'ennemi si on ne la pousse pas dans ses retranchements. Ainsi, elle a réussi aux cours des siècles à rester neutre dans le conflit entre les Divinités de l'Eau et du Feu, tous les deux aillant besoin d'elle, interagissant avec elle. En tant que soeur cadette, elle a toujours pu les amadouer, et quand il faut une entente entre eux, c'est souvent elle qui se charge de l'établir. A l'inverse, le Dieu de l'Air c'est depuis longtemps positionné contre elle, trouvant qu'elle contrarie trop souvent ses envies démentes et fantasques. Elle a accepté cet état de fait, comprenant que de toute façon leurs éléments étaient destinés à s'opposer d'une manière ou d'une autre.

Les cultes qui lui sont rendus sont à peu près universels, même si certains sont moins importants que d'autres. La Dame de la Terre est peu adorée en Pluma ou en Earuile, chose qui se comprend, mais pourtant on trouve tout de même un temple dans ces deux nations, avec dedans la statue d'une femme voilée, le regard acéré fixé sur l'horizon marin... Ils ont appris il y a longtemps que si on voulait garder un port d'attache à peu près en état, mieux valait ne pas la mépriser trop ouvertement... Les autres peuples lui donnent plus d'importance, mais elle a grande affection pour les Nains et dans une moindre mesure les Trolls, qui le lui rendent bien. Liée à l'Eau chez les peuples maritimes, elle est chez les deux derniers associés au Feu, ce qui rétablit un équilibre qu'elle apprécie au plus haut point, pour la neutralité bien réelle qu'il sous-entend.

Elle arrive tout simplement en deuxième position dans les panthéons nanesques et trollesques, justement derrière le Dieu du Feu, Spyro. Chacun la représente comme une de leur propre peuple. Chez les Nains, elle est forte, puissante, solide comme un roc, armée d'un marteau terrible et d'un bouclier indestructible, porteuse d'une amure puissante. Les Trolls ont gardé un marteau plus primitif pour elle, et la disent surtout très forte par elle-même. Les deux peuples, tirés de ses éléments, la révèrent tout naturellement avec ferveur, et elle le leur rend bien, il faut l'avouer. Le Peuple de Pierre la lie du reste encore plus à son frère ainé par la pratique, si magnifique chez eux, de la forge, quand ils transforment les minéraux tirés par eux de son domaine pour les transformer par l'art du Dieu Flamboyant. Les Trolls sont plus primitifs, mais ils ont ce même côté rude, martial, qu'elle sait si bien apprécier... Elle n'oublie pas leurs origines, et eux non plus du reste. Les Nains la révèrent aussi beaucoup sous son visage de Déesse des Mineurs.

Les autres peuples s'accordent assez sur son apparence générale. Toujours femme, généralement belle et vêtue d'une longue robe recouvrant un pantalon, le tout dans les tons bruns, elle tient toujours son marteau, attribut qu'elle aime bien, elle a des yeux et une chevelure toujours dans les tons bruns. Pour le reste, les détails varient. Les Hommes des Plaines la mettent sur un cheval et lui donnent une lance, les Laderumiens l'arment d'une épée, les Elfes d'un bâton de marche... Tous la révère à peu près autant les uns que les autres, en propre mais aussi à travers d'autres Divinités moins puissantes aux quelles elle est liée d'une façon ou d'une autre.

Histoire liturgique :

Laderume :

« Au début des Temps, quand les Dieux eurent créer le Monde pour y régner, les Primes Règles pour le régir et l'Espace pour le bâtir, Ancal s'avança afin de lancer son oeuvre.

Celui qui était destiné à gouverner toutes choses, bien que même Lui ne le sache pas encore, tira du Vide Primal qui avait été la première création de l'Assemblée Divine une matière étrange et translucide. Il la plaça au centre du Vide, et la nomma Hérénu, Celle-Qui-Est-Créée, la Froide. Elle était la Glace, et le Monde se résumait alors à elle seule. Endormie était sa consciente, luisant faiblement. Les Forces contemplèrent l'oeuvre d'Ancale, et ils en furent éblouit. Pourtant, Lui n'était pas encore satisfait. Le Temps passa, ce fût la Première Période.

Finalement, au terme d'une longue réflexion, celui qui était déjà le Premier de tous par Sa prestance et Sa gloire, concentra Sa pensée sur la Glace, voulant l'éveiller, et d'elle se détacha quelque chose qui l'entoura, comme une pâle copie du Vide Primal dont elle avait été tirée. Et voici que si Hérénu était toujours endormie, ce nouvel être, lui, était pleinement éveillé, développant grâce à la puissance d'Ancale une conscience qui lui était propre. Le Dieu vit cela et lui donna également un nom. Il fût Nimbel, la Ténèbre, Celui-Qui-Entoure-Le-Monde. A nouveau, les Forces furent contente, mais cela ne suffisait toujours pas au Créateur. Le temps passa, ce fût la Deuxième Période.

Pour améliorer encore son oeuvre, Ancale concentra cette fois Son esprit hors du Monde, loin d'Hérénu. Quand Il jugea le temps venu, Il relâcha une quantité inimaginable de la puissance brute et infinie de Sa pensée. D'un point unique surgit alors une énergie perpétuelle, qui, elle aussi, avait une conscience en plein développement. Le Créateur nomma donc aussi celui-là, qui prenait de plus en plus de force. Il fût Spyro, le Brasier, le Feu Primordial. Encore une fois, les Forces furent satisfaites, encore une fois, Ancale ne le fût pas totalement. Le temps passa, ce fût la Troisième Période.

Après avoir laissé se développer un peu chacune de ses créations, Ancale les rassembla au centre du Vide. Il y eût alors un cri, et Hérénu se réveilla, se craquelant, fondant, devenant Hérïona, l'Océan Primal, Celle-Qui-Donna-La-Vie. Mais ce ne fût pas tout. Quand Nimbel et Spyro entrèrent en contact, ils se repoussèrent violemment, dans une décharge d'énergie aveuglante. Le premier parmi l'Assemblée Divine se hâta de donner une forme et une conscience à cette énergie, créant ainsi Nalioun, Celle-Qui-Eclaire, la Lumière. Aussitôt, la Lumière et les Ténèbres se rangèrent de part et d'autre de l'Eau qui, en son centre, avait partiellement regelé, le Feu, qui flottait au-dessus de cela, se reflétant en elle dans des oeuvre magnifique. Hérïona et Spyro avaient prit forme sphérique, et chacun des quatre restait à distance des autres dans une parfaite harmonie. Cette fois, les Forces s'extasièrent, mais il y avait encore trop d'entropie là-dedans pour trouver pleinement grâce aux yeux d'Ancale. Le temps passa, ce fût la Quatrième Période.

Afin de faire en sorte que tout se mélange un peu pour créer l'Action qui donnerait la Vie, Ancale rassembla longtemps Son souffle, avant de le lâcher sur le Monde. Il entraîna dans sa danse chacun des quatre déjà créer, et à leur contact devint vivant. A lui aussi, le Créateur donna un nom. Il fût Ylion, Celu-Qui-Anime, le Vent né du Souffle Divin. Grâce à lui, l'Action se développa. Les Forces approuvèrent, mais pour Ancale il manquait encore un détail, qu'Il se mit en devoir de chercher. Le temps passa, ce fût la Cinqième Période.

Bien plus tard, Il trouva l'ultime touche à ajouter à son oeuvre : de la stabilité. Puissant dans la richesse même de tout ce qu'Il avait créer, Il rassembla la plus grande raison dans une nouvelle création, emplie de douceur. Elle crût et se développa, au centre du Vide, et bientôt tout le reste vint s'agglutiner autour d'elle, qu'Ancale avait nommé Hatan, Celle-Qui-Soutient, la Terre Première. Hérïona vint la recouvrir, puis Ylion et Spyro, tandis que Nimbel et Nalioun reprenaient la place qu'ils avaient jadis eu autour dans l'Equilibre Entropique. Et comme le Feu se tenait trop loin à son goût, le Créateur fit entrer une partie de lui à l'intérieur de la Terre, les liants à jamais. Cette fois, Ancale partagea le contentement des Forces. Le temps passa, ce fût la Sixième Période.

Alors, las, Ancale annonça qu'il avait fini. Et comme les autres étaient aussi fatigués que lui, ils tinrent un conseil entre eux. C'est de cette assemblée que naquit Dlul, le Sommeil, et lors de la Septième Période, il emporta toutes les Puissances dans son air de repos. Ce fût la période de la grande torpeur, pour le plus grand bien du Monde. »
Extrait du Grand Livre de la Liturgie : Prologue, la Création du Monde; Chapitre Deux, Les Dieux Elémentaux et les Sept Périodes (Laderume)

Nains :

« Quand Ancale commença sa divine création, il lui vint à l'esprit que toutes les idées grandioses qui foisonnaient dans son esprit supérieur, et qui s'incarnaient dans l'incandescence flamboyante et sans pareille qui bientôt verrait le jour, ne pourraient, malgré toute leur grandeur, porter la Vie, servir de trame à l'existence qu'il voulait répandre sur le monde. Il fallait quelque chose de plus solide, de plus stable, de moins changeant. De moins rutilant peut-être, au premier abord, mais qui pourrait s'incarner sous des milliers de déclinaisons différentes. Qui pourrait être plus solide que n'importe quoi d'autre, mais aussi friable quand la situation l'exigerait, qui serait convoité par tous sous certains aspects et méprisé par beaucoup, sous d'autres formes, capable de tous les prodiges possibles pour ceux qui seraient capables de communier avec elle.

Et il créa la Terre, Harmar.

Au début fut la roche, tirée de rien, agglomération de la puissance solidifiée d'Ancale. Puis, d'elle, il créa tout le reste. Il fit les métaux, et la terre riche des plaines. Il fit toutes les pierres différentes, et la poussière qui tourbillonne sur les hauts-plateaux. Elle était la base, la plus noble des choses car la plus ancienne et la plus durable, destinée à rester après tout car elle avait été là avant tout, berceau d'une vie futur qui devait fleurir quand le sang de son créateur reviendrait vers elle. »
Extrait de l’Ablÿrion, Tome Deux : « Des Autres Dieux Bénéfiques.» (Nain)

Pluma, Nation des Plaines et les Îles d'Earuile :

Plumiens, les Hommes des Plaines et Earuiliens adoptent le même mythe de la création en sept périodes que les Laderumiens, avec quelques petits ajustements, bien entendu, d'une culture à l'autre, notamment sur la septième, qui est simplement qualifié de « temps de repos ». Pluma et Earuile y font référence à Dlul, mais de deux manières totalement différentes, tandis que la Nation des Cavaliers s'en abstient.

Elfes :

Les Elfes, eux aussi, se réfèrent à un mythe de « Sept temps pour le Monde, l'infini et les Eléments ». Beaucoup plus chargé et long, leur propre texte sacré à ce sujet ne mentionne pas les mêmes noms et ne fait directement référence à Dlul, parlant plutôt « d'un sain temps de la réflexion où il songea à l'oeuvre de perfection qu'il pourrait atteindre et de ce qu'il pourrait en tirer. »

Petits :

« Et quand il eût chassé Morna, Ancale donna un esprit aux choses du Monde matériel. [...] Au vent il fit cadeau d’un nom et d’un état de divinité : il fût [***]. Mais on lr surnomma Ylion, affin que son nom véritable ne fut pas connu par les Indignes. »
Extrait du Livre du Savoir et du Pouvoir (Petits)
Revenir en haut Aller en bas
 
Déesse de la Terre - Hatan
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG - Technologie contre Magie :: L'Histoire de Numenya RPG :: Mythologie :: Numenya-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser